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Personnalités/

Influenceurs

Nombreuses sont les personnalités séduites par les tests génétiques notamment pour découvrir leurs origines géographiques, sans forcément se soucier des conséquences de leur réalisation. En effet, étant populaires surtout auprès du jeune public, les “youtubers” aux millions de vues tels que Squeezie, Wankil Studio ou encore Amixem ont effectué ces tests récréatifs puis ont diffusé les résultats obtenus sur les réseaux sociaux.

Ils exposent la pratique de ces tests comme étant sans danger, et banalisent cette pratique pourtant sanctionnée en France. 

 

L’actrice Angelina Jolie a subi une double mastectomie (ablation des deux seins) afin d’anticiper et d’empêcher le développement d’une éventuelle tumeur mammaire. En effet, suite à la réalisation d’un test génétique préventif, elle a appris qu’elle était porteuse d’un gène qui augmentait grandement les risques de développer un cancer du sein :

“Mes médecins estimaient que j’avais un risque de 87 % de cancer du sein, et de 50 % de cancer de l’ovaire”. Elle a aussi partagé les résultats de son opération sur les réseaux sociaux et en invitant les personnes à également se faire dépister dans un but préventif. 

 

Dans son ouvrage (réalisé en collaboration avec Christophe Soullez) “Mieux contrôler les fichiers de police pour protéger les libertés”, Alain Bauer, criminologue français reconnu, fait mention de l’utilisation des fichiers de police judiciaire. Ceux-ci comportent des données sensibles telles que les empreintes génétiques de certains citoyens français. Pour Alain Bauer, “Les services de la police et de la gendarmerie nationales [...] ont besoin de fichiers pour conduire les missions qui leur sont assignées.” ; les données sont nécessaires aux services de police car elles leur permettent d’élargir le champs des possibles lors de la décomposition d’une affaire criminelle, par exemple en impliquant toutes les personnes proches génétiquement d’un prélèvement d’ADN. Cependant, le criminologue insiste sur l’encadrement des données que mène l’Etat, qu’il juge indispensable, en expliquant que le point crucial est l'équilibre entre l'existence des fichiers et leur contrôle.

“La transparence doit présider à la création d'un fichier. Son accès et son utilisation doivent être sécurisés par l'encadrement des consultations opérées, le traçage de cel­les-ci et par l'examen régulier des données entrées. Enfin, il faut donner une réponse précise à la question de savoir ce qui doit être fait d'un fichier qui disparaît.”.

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