top of page

Faut-il autoriser les tests génétiques récréatifs en France ?

Les tests génétiques sont des outils très puissants qui sont au centre de nombreux débats et suscitent certaines critiques. Pour certains, les progrès en génétique sont vus comme la technologie du futur à promouvoir qui permettrait d’améliorer considérablement la médecine, mais aussi bien d’autres domaines.

​

Il faut tout d’abord distinguer les différents types de tests existants : Les tests génétiques médicaux et les tests génétiques à visée judiciaire, ainsi que les tests en accès libre, dont les tests dits “récréatifs” font partie.

 

En France, la législation est très stricte à ce sujet ; tout est fait pour préserver au maximum la vie privée des individus et la confidentialité de leurs données personnelles. L’article 16-10 du Code civil en témoigne : “ L'examen des caractéristiques génétiques d'une personne ne peut être entrepris qu'à des fins médicales ou de recherche scientifique.”  Il est donc interdit de réaliser un test génétique sans ordonnance médicale, injonction judiciaire ou projet de recherche strictement défini. 

 

Les tests cliniques/médicaux sont pratiqués dans un cadre très précis et sont encadrés par l’Etat, toujours dans le but de protéger les patients. Cependant, le recours aux tests génétiques en accès libre est interdit en France, mais cela n’empêche pas 100 000 à 200 000 français de réaliser ce genre de tests chaque année, en passant par des entreprises étrangères, et ce nombre ne cesse de croître.

 

Depuis le début des années 2000, une volonté de redécouverte de nos origines se popularise, favorisant le marché de la recherche génétique récréative qui peut, par exemple, permettre de déterminer les origines biogéographiques ou bien des prédispositions à certaines maladies.

 

Ceux-ci sont réalisables en ligne, via des sociétés étrangères basées dans le monde entier… Avec les progrès en laboratoire, les coûts ont considérablement baissé ce qui permet de toucher un public plus large mais peu averti. En effet, donner accès à ses informations génétiques peut paraître anodin, mais c’est par réutilisations de ces données que les entreprises réduisent majoritairement le prix des tests, en les revendant à des laboratoires pharmaceutiques ou de recherche privés.

 

Entre progrès scientifique et débat éthique, la société est divisée quant à l'encadrement législatif des recherches et des dépistages. Nous avons donc choisi de traiter du sujet de controverse suivant : Faut-il autoriser les tests génétiques “récréatifs” en France ?

Détails sur les acteurs, leur nature et leurs interactions

Chronologie de la controverse

Arguments opposés par les acteurs

Enquêtes / contacts avec des généticiens et des généalogistes

Cartographie et Mind Map des acteurs

Lexique

Points de friction, points de discorde

Sources d'information et matrice des risques

Présentation de l'équipe

team.PNG
teambio.PNG
bottom of page