Laboratoires génétiques

Quatre leaders mondiaux se disputent le secteur de la réalisation de tests génétiques : AncestryDNA, 23andMe, Family Tree, toutes trois américaines, et MyHeritage, qui est une société israélienne. AncestryDNA, détient à lui seul les données génétiques de 7 millions de personnes.

 

La facilité avec laquelle les personnes intéressées peuvent commander ces tests sur Internet est frappante. En effet, il suffit de commander un kit de prélèvement buccal tout préparé qu’il faut ensuite renvoyer aux laboratoires, et le tout pour moins de 100 euros.

 

De plus, les méthodes d’exploitation des données employées sur les prélèvements récoltés permettent une nette réduction du prix de ces tests, étant de moins en moins coûteuses - et par conséquent, rendant plus accessibles les tests. On distingue deux principaux procédés ; l’étude d'association pangénomique, ou Genome-wide association study (GWAS), et la Réaction en chaîne par polymérase (PCR). 

 

Ces entreprises, renommées dans le domaine de la génétique, proposent des analyses biologiques variées, notamment sur l’origine biogéographique, sur l’existence de cousins génétiques ou de la recherche de prédispositions de maladies génétiques connues (telles que certains cancer, le diabète, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Crohn, et bien d’autres). La mise en relation avec vos cousins génétiques peut être également proposée. Les données génétiques récoltées peuvent ensuite être revendues à d’autres laboratoires pharmaceutiques, ce qui participe à la réduction du prix à payer pour effectuer ces tests.

 

De plus, la société 23andMe demande également de nombreuses informations concernant l’état de santé des clients via des questionnaires en ligne, ce qui vient étoffer leur banque d’information sur les données personnelles des testeurs. Sur 800 000 personnes testées en 2016, les deux tiers ont accepté le principe, affirme le laboratoire.

 

Ces firmes spécialisées dans le traitement de la génétique sont donc le point d’orgue de cette question de controverse, ne cherchant qu’à promouvoir et banaliser cette pratique, pourtant si controversée.