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Groupes religieux

Certains groupes ou représentants religieux, dont la voix est susceptible de porter, ont également formulé leurs opinions sur la génétique :

 

Le pape souligne la question du “consentement éclairé du sujet adulte sur lequel se fait la recherche génétique” et le “respect du secret sur les éléments qui pourraient être connus, portant sur la personne et sur sa descendance”. “On ne négligera pas non plus la délicate question de la communication aux personnes des données qui mettent en évidence l’existence, sous forme latente, des pathologies génétiques, autorisant des pronostics funestes pour la santé du sujet.”.

Celui-ci condamne tous les tests liés à la génétique.

 

La conférence des évêques de France n'estiment  “pas toujours bénéfique pour l’homme de s’entendre nommer à l’avance, avec un degré plus ou moins élevé de certitude et sans qu’il puisse tenter de se prémunir contre elle, une maladie dont il risque d’être atteint ultérieurement” (texte sur l’essor de la génétique (1998)). 

 

Le professeur Saintôt, s’appuyant sur des principes éthiques fondamentaux proposés par les papes Jean-Paul II et Benoît XVI, a précisé que des concepts tels que “se prendre pour Dieu”, “héritage génétique”, “loi naturelle” ou “la nature biologique de l’homme est intangible” demandent à être clarifiés. Ces tests à visée récréative sont à bannir pour le professeur.

 

Enfin, la pasteure Esther Lenz n’a pas d’avis tranché sur la question ; elle considère que les tests peuvent être utilisés tant que l’Homme ne se réduit pas à des données génétiques, car la réelle identité de l’être humain, c’est la relation qu’il entretient avec son environnement et son entourage :

“En réalité, ces analyses ADN répondent à une profonde interrogation, celle de notre identité. Est-elle génétique, biologique ou d’abord relationnelle ?”

“Ce que je redoute le plus, [...] c’est que cette utilisation de l’ADN réduise ce que je suis à ma simple identité génétique. Il ne faudrait pas qu’elle m’induise en erreur pour finalement comprendre de moi-même uniquement l’addition de mes composantes corporelles, chair, sang et os, analysée jusqu’au plus profond de chacune de mes cellules. Mon identité est d’abord relationnelle.”.

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